Les pas silencieux du prêtre dans l'enceinte |
MUSSET
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Rolla. |
silencieux, euse |
Le reste du jour il fut silencieux et sombre |
STAËL
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Corinne, XX, 2 |
sombre |
Silencieux réduit [une bibliothèque], où des rayons de bois, Par l'âge vermoulus.... |
LAMARTINE
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Harm. II, 12 |
vermoulu, ue |
Le cours silencieux De ces globes brillants dispersés dans les cieux |
DUCIS
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Abufar, II, 7 |
globe |
Tandis que la nature et les astres sommeillent Dans un repos silencieux |
LAMARTINE
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Harm. I, 10 |
repos |
Bien qu'il fût silencieux naturellement, il était inépuisable en sujets de conversation |
STAËL
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Corinne, XI, 1 |
silencieux, euse |
Vestibules profonds, parvis silencieux, Où viennent s'abaisser les coeurs religieux |
LEMERC.
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Fréd. et Brun. I, 1 |
abaisser |
C'est l'heure où la mélancolie S'assied pensive et recueillie Aux bords silencieux des mers |
LAMARTINE
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Méd. I, 21 |
mélancolie |
C'est à la vue du tombeau, portique silencieux d'un autre monde, que le christianisme déploie sa sublimité |
CHATEAUBRIAND
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Génie, I, I, 11 |
portique |
C'est l'heure où la mélancolie S'assied pensive et recueillie Aux bords silencieux des mers |
LAMARTINE
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Médit. I, 21 |
recueilli, ie |
En voyant l'étranger, d'un pied silencieux, Fouler avec respect le pavé de ces lieux |
LAMARTINE
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Harold, 17 |
pavé [2] |
Je lui ai dit [au jeune Grignan] que M. de Lamoignon, accoutumé au caquet du petit Broglio, ne s'accommoderait pas d'un silencieux |
SÉVIGNÉ
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8 déc. 1688 |
silencieux, euse |
La lune, qui se penche au bord de la vallée, Distille un jour égal, une aurore voilée, Sur ce golfe silencieux |
LAMARTINE
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Harm. I, 10 |
distiller |
Le silencieux Pythagore voulait qu'on les éloignât [les canards] de l'habitation où son sage devait s'absorber dans la méditation |
BUFFON
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Ois. t. XVII, p. 229 |
silencieux, euse |
Ami silencieux de Mirabeau, il [Talleyrand] s'était tenu toujours à l'ombre de ce grand discuteur dans l'assemblée constituante |
LAMARTINE
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dans le Dict. de DOCHEZ. |
discuteur |
Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie ; Et moi, silencieux, courant à ton côté, Je laissais au hasard flotter ma rêverie |
MUSSET
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Poésies nouv. Sonnet à Alfred T. |
flotter |
Sa tristesse la plongeait elle-même dans une rêverie continuelle, et leur intérieur était très silencieux |
STAËL
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Corinne, XIX, 2 |
intérieur, eure |
Puis la mer furieuse et tombée en démence, Et de son lit silencieux Se redressant géante, et de sa tête immense Allant frapper les sombres cieux |
BARBIER
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Iambes, popularité. |
géant, ante |
Cette imposante entrée, Cet antique château, ces bois silencieux, Dont la cime paraît se perdre dans les cieux |
COLLIN D'HARLEVILLE
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Chât. en Espagne, I, 8 |
imposant, ante |
Quoique le cygne soit assez silencieux, il a néanmoins les organes de la voix conformés comme ceux des oiseaux d'eau les plus loquaces |
BUFFON
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Ois. t. XVII, p. 34 |
loquace |
Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine ; Et cet astre plus doux, qui luit au haut des cieux, Argente mollement les flots silencieux |
CHÉNIER M. J.
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Promenade. |
silencieux, euse |
Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissas-tu l'homme échapper de ta main ! De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ? |
LAMARTINE
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ib. I, 18 |
de |
Quelque chose de silencieux enveloppe les actions de Washington ; il agit avec lenteur ; on dirait qu'il se sent le mandataire de l'avenir, et qu'il craint de le compromettre |
CHATEAUBRIAND
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Amér. Voir en Amér. |
mandataire |
Philippe V, né avec un sens droit, mais peu étendu, était silencieux, réservé, même timide, se défiant de lui-même |
DUCLOS
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Oeuvr t. VI, p. 113 |
silencieux, euse |
Poëte, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux |
MUSSET
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Poésies nouvelles, la Nuit de mai |
couvée |
Poëte, prends ton luth ; c'est moi [la Muse], ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux |
MUSSET
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Nuit de mai. |
poëte |
Au milieu d'elle [la grande armée], son chef, sombre et silencieux, paraissait mesurer avec anxiété sa ligne de communication avec les places de la Vistule |
SÉGUR
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Hist. de Nap. IX, 5 |
ligne |
Dans ce mouvement nocturne, silencieux, à travers champs, d'une colonne composée d'hommes affaiblis, de blessés et de femmes avec leurs enfants, on n'avait pu marcher assez serrés pour ne pas se distendre, se désunir et perdre dans l'obscurité la trace les uns des autres |
SÉGUR
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Hist. de Nap. X, 8 |
distendre |
Pourquoi balancez-vous vos fronts que l'aube essuie, Forêts qui tressaillez avant l'heure du bruit ? Pourquoi de vos rameaux répandez-vous en pluie Ces pleurs silencieux dont vous baigna la nuit ? |
LAMARTINE
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Harm. I, 3 |
nuit |